Artiste : Megadeth
Origine : USA
Date de sortie : 2 septembre 2022
Genre : MEGADAVE
C’est toujours complexe de chroniquer un album de 𝗠𝗘𝗚𝗔𝗗𝗘𝗧𝗛 tellement ce groupe a toujours été tout ou rien. Soit on aime, soit on déteste. Soit l’opus est nul, soit il est très bon. Soit on apprécie 𝗗𝗮𝘃𝗲 𝗠𝘂𝘀𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲, soit on l’enverrait dans les limbes de l’oubli ou encore soit on aime le nouveau line-up soit… enfin, tout un tas de raison de polémiquer (ou Paul et Donald*) sur ce groupe.
Et il vous fallait bien votre obligé 𝗩𝗼𝗻 𝗧𝗵𝗿𝗮𝘀𝗵 pour vous parler de cette dernière mouture sortie il y a tout juste une semaine : 𝗧𝗛𝗘 𝗦𝗜𝗖𝗞, 𝗧𝗛𝗘 𝗗𝗬𝗜𝗡𝗚… 𝗔𝗡𝗗 𝗧𝗛𝗘 𝗗𝗘𝗔𝗗, leur 16ème album.
Six ans que la bande au « 𝘙𝘰𝘯 𝘞𝘦𝘢𝘴𝘭𝘦𝘺 » du metal n’avait plus rien sorti, plus depuis l’énorme et magique 𝗗𝘆𝘀𝘁𝗼𝗽𝗶𝗮 en 2016 avec un grammy remporté l’année suivante, une grosse tournée 2016-2018, un cancer de la gorge pour 𝘔𝘦𝘨𝘢𝘥𝘢𝘷𝘦 en 2019 et quelques mois pour s’en remettre, le covid principalement puis finalement l’affaire 𝗗𝗮𝘃𝗶𝗱 𝗘𝗹𝗹𝗲𝗳𝘀𝗼𝗻 qui fut licencié en 2021. Surtout que ce nouveau disque était quasi prêt pourtant mais, il aura fallu rappeler le bassiste 𝗝𝗮𝗺𝗲𝘀 𝗟𝗼𝗺𝗲𝗻𝘇𝗼 qui officia respectivement sur 𝗨𝗻𝗶𝘁𝗲𝗱 𝗔𝗯𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 en 2006 ainsi que 𝗘𝗻𝗱𝗴𝗮𝗺𝗲 en 2009 et surtout, réenregistrer en un temps record la partie basse par on ne le présente plus : 𝗦𝘁𝗲𝘃𝗲 𝗗𝗶 𝗚𝗶𝗼𝗿𝗴𝗶𝗼 (ex-Death, Testament, Soen, Sebastian Bach, Iced Earth, il est vraiment partout !!!), Mustaine voulant surement se débarrasser de l’image encombrante de son ancien acolyte. Tout ça pour dire que ça n’a pas été si simple d’aboutir à ce somptueux résultat.
Car oui, le résultat de ces 12 titres d’une durée de 55 minutes présenté (ici avec 14 dont 2 reprises) est vraiment de superbe facture même s’il n’égalera pas 𝗗𝘆𝘀𝘁𝗼𝗽𝗶𝗮 ou encore moins 𝗣𝗲𝗮𝗰𝗲 𝗦𝗲𝗹𝗹𝘀 ou 𝗥𝘂𝘀𝘁 𝗜𝗻 𝗣𝗲𝗮𝗰𝗲 pour les fans de la première heure.
Mais les thèmes abordés sont variés car Mustaine et 𝗞𝗶𝗸𝗼 𝗟𝗼𝘂𝗿𝗲𝗶𝗿𝗼 (ce dernier bien plus présent sur les compositions) ont beaucoup de choses à dire. On commence par parler de la peste noire, de l’arrivée de celle-ci en Europe occidentale au XIVème siècle en Sicile par les Génois après leur défaite contre les Mongoles aux abords de la mer Noire. 𝙑𝙞𝙘 𝙍𝙖𝙩𝙩𝙡𝙚𝙝𝙚𝙖𝙙 jouant le « médecin bec » sur l’artwork réalisé par l’artiste 𝗕𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗘𝗹𝗹𝗶𝗼𝘁𝘁 𝗪𝗵𝗶𝘁𝗲 décrit bien la scène. Pour l’histoire ces médecins étaient affublés du célèbre masque à tête d’oiseau, rempli de camphre, menthe ou encore éponge de vinaigre pour éloigner les odeurs des morts, supposées être la cause principale de l’épidémie avant la théorie microbienne. Ils se munissaient d’une baguette pour examiner les pestiférés sans les toucher et criaient dans les rues « Sortez vos morts » afin de les brûler. La dernière phrase du dernier couplet « 𝘙𝘪𝘤𝘩 𝘰𝘳 𝘱𝘰𝘰𝘳, 𝘵𝘩𝘦𝘺’𝘳𝘦 𝘥𝘳𝘢𝘨𝘨𝘦𝘥 𝘵𝘩𝘳𝘰𝘶𝘨𝘩 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘵𝘳𝘦𝘦𝘵𝘴 » nous rappelle que nous sommes tous égaux devant la maladie, le leader sait de quoi il parle…
Ce titre homonyme commence donc sur une ambiance calme et venteuse où on entend des « 𝘉𝘳𝘪𝘯𝘨 𝘰𝘶𝘵 𝘺𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦𝘢𝘥 » ainsi qu’un glas. S’ensuit des arpèges saturés pour arriver au premier riff très typé du groupe, une rythmique mélodique et heavy complexe avec sauts de cordes saupoudrée d’harmonies tout ça sur un mid tempo bien lourd. On notera d’entrée que le son est typiquement sec, si caractéristique, si net, on sait tout de suite que c’est du Megadeth sans même avoir entendu Dave prononcer ses premiers mots. Là-dessus je n’en dirais pas vraiment plus puisqu’il n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un chanteur on le sait tous mais, c’est peut-être ce qui plait aussi quelque part. Il est avant tout un guitariste très talentueux et excellent compositeur. Un des charmes de ce morceau vient dans sa coupure nette en plein milieu, calme avec de nouveaux arpèges et un chant aux allures inquiétantes. Quant au solo… « Megaclaque » signé le patron qui y met un feeling dramatique digne de sa splendeur d’antan, c’est heavy comme pas permis, limpide, séduisant. C’est vraiment un excellent titre.
On commence à s’énerver suite à ça avec 𝗟𝗶𝗳𝗲 𝗜𝗻 𝗛𝗲𝗹𝗹 sur une rythmique endiablée bien thrash à la vélocité calculée par le métronome 𝗗𝗶𝗿𝗸 𝗩𝗲𝗿𝗯𝗲𝘂𝗿𝗲𝗻 qui aida à la composition de ce morceau. Le solo guitare tout en allers/retours signé cette fois par Maître Loureiro juste après le premier couplet est d’une fluidité à couper le souffle, sans trop en faire. N’est pas un virtuose master class qui veut (j’adore ce type depuis 𝗔𝗻𝗴𝗲𝗹𝘀 𝗖𝗿𝘆 d’𝗔𝗡𝗚𝗥𝗔) et Mustaine ne s’est clairement pas trompé pour trouver l’alter égo de 𝗠𝗮𝗿𝘁𝘆 𝗙𝗿𝗶𝗲𝗱𝗺𝗮𝗻. Le ralentissement dans le titre survient après une gueulante tonitruante du frontman sortie tout droit des enfers, preuve qu’il peut desserrer les dents de temps en temps.
𝗡𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗦𝘁𝗮𝗹𝗸𝗲𝗿𝘀… que dire de ce titre ? C’est un pur missile, une nuée de missiles même, tellement on se prend des déflagrations à chaque coup de double pédale par le technicien belge, furieux comme pas permis. Les quatre musiciens sont très énervés même si de la progressivité s’immisce brièvement avec deux ponts dont le premier est conté par 𝗜𝗰𝗲-𝗧 himself le temps d’un featuring, le deuxième en arpèges claires annonce un redémarrage avec de la basse bien lourde par Maitre Di Giorgio. Le riff principal reste l’attraction première, il est primal même, violent, avec ses deux demi-tons saccadés joués sur une corde, on a l’impression de dépasser la vitesse de la lumière, « megavague » de speed thrash à notre plus grand plaisir. Les solos du brésilien sont tout aussi rapides et colériques, toujours avec son jeu parfait. Il est le deuxième single sorti le 22 juillet. Le thème abordé est le 160ème bataillon de forces spéciales américaines et leurs opérations de nuit, ils sont surnommés «Night Stalkers» ou «SOAR». Vraiment un pur plaisir !
Comme vous le savez sûrement, Dave Mustaine est diagnostiqué en juin 2019 d’un cancer de la gorge. Suite à ça il subit 51 séances de radiothérapie, 9 séances de chimiothérapie et s’aide avec un peu de cannabis, il évoque en 2020 dans 𝙈𝙚𝙩𝙖𝙡 𝙃𝙖𝙢𝙢𝙚𝙧:
« 𝘓𝘦𝘴 𝘳𝘢𝘥𝘪𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘵𝘳𝘶𝘪𝘵 𝘮𝘦𝘴 𝘨𝘭𝘢𝘯𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘭𝘪𝘷𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴, 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘥𝘦𝘷𝘦𝘯𝘶 𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘶𝘳 𝘥’𝘢𝘷𝘢𝘭𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴𝘤𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘯𝘰𝘶𝘳𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦. 𝘐𝘭𝘴 𝘮’𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘶𝘯 𝘣𝘢𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘣𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦 𝘥𝘪𝘯𝘨𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘶 𝘉𝘦𝘯𝘢𝘥𝘳𝘺𝘭 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘓𝘪𝘥𝘰𝘤𝘢𝘪𝘯𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘮𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳. 𝘓𝘦 𝘤𝘢𝘯𝘯𝘢𝘣𝘪𝘴 𝘮’𝘢 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘢𝘪𝘥𝘦…»
Ce sont ces doses de radiations qui lui ont donné l’idée d’écrire 𝗗𝗼𝗴𝘀 𝗢𝗳 𝗖𝗵𝗲𝗿𝗻𝗼𝗯𝘆𝗹, faisant un comparatif avec l’accident survenu en 1986 à la tristement célèbre centrale ukrainienne, là où des milliers de personnes dans et proches de cette dernière ont été irradiées, pour beaucoup mortellement, détruites de l’intérieur.
Ce titre commence de façon innocente sur des arpèges doux et clairs avec un fond de paroles en ukrainien pour monter crescendo vers une sorte de théâtralité très heavy, un peu à la 𝗗𝗘𝗔𝗧𝗛 𝗔𝗡𝗚𝗘𝗟, c’est vraiment très plaisant. On progresse directement sur un couplet en low temp saccadé entre guitares et percussions, le solo d’après refrain carrément mélodique est signé par le patron. Après le deuxième refrain, martellement soudain qui ne prévient absolument pas. La batterie de l’ex-𝗦𝗢𝗜𝗟𝗪𝗢𝗥𝗞 explose sur un rythme rapide à la double, accompagné par la basse puis par les guitares sur un seul ton en allers/retours, basique. Le talent de Kiko viendra couper par deux fois le flot de paroles distillés ici jusqu’à la fin. J’adore la progressivité de ce morceau pour ma part, ainsi que les paroles.
𝗦𝗮𝗰𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗲 est ce genre de titre très typique au groupe, évoquant un roi sorcier qui donna son âme au diable. Très typique également côté musique puisqu’on retrouve quelques éléments fondamentaux tels que des montées de sauts de cordes sur trois demi-tons à la suite ou encore des solos placés juste après chaque refrain, sans parler du chant à mâchoire serrée évidemment. En gros du Megadeth pur et dur mais on ne s’en plaint pas !
La drogue, quel fléau ! 𝗝𝘂𝗻𝗸𝗶𝗲 compare un shoot d’héroïne à une partie de roulette russe. Une fois de plus, « Megadose » sait de quoi il parle et il le fait bien, car le sens est en gros très bien expliqué: 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑢 𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒, 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑢 𝑚𝑒𝑢𝑟𝑠. Ce qui frappe dans cette chanson, c’est que les mélodies accompagnent le discours d’un maelstrom aux sonorités mélodiques remplies de décadence, de lutte et de survie, où de nombreuses parties solos enivrées nous font décoller tel un fix qui ne redescend pas. C’est purement rock’n’roll, relativement court si on le compare aux précédents mais quel plaisir entendu. Tout est carré, sec, aucune fausse note, Loureiro et le boss se partageant les solos de fin respectivement, déployant tout leur talent de guitaristes.
Petit intermède musical court avec 𝗣𝘀𝘆𝗰𝗵𝗼𝗽𝗮𝘁𝗵𝘆 qui démarre sur des tambours et accords plaqués. Les paroles expliquent le cadre environnemental de la psychopathie sur un flot parlé pour déboucher sur le merveilleux titre suivant au thème synonyme : 𝗞𝗶𝗹𝗹𝗶𝗻𝗴 𝗧𝗶𝗺𝗲. Il nous fera penser à la période 𝗥𝘂𝘀𝘁 𝗜𝗻 𝗣𝗲𝗮𝗰𝗲 dans sa rythmique martelée, dans les tons et mélodies employés, le chant ne faisant pas exception. On soulignera le superbe solo encore une fois ultra-feelé du 𝘤𝘢𝘳𝘪𝘰𝘤𝘢 qui n’en fait jamais trop, la comparaison avec Friedman est encore une fois de mise. Vraiment la bonne recrue, c’est lui !
Heavy ? 𝗦𝗼𝗹𝗱𝗶𝗲𝗿 𝗢𝗻 l’est complètement avec sa superbe mélodie virevoltante en plein refrain, nous sommes entrainés tout du long. Le côté militaire des tambours dès l’introduction avec leurs claquements bien distincts puis le rythme cavalier faisant le reste, Mustaine y fait un parallèle entre quitter une relation toxique et être un soldat afin d’y parvenir, être armé psychologiquement pour le faire et que cela peut être salvateur au final. Au pont, des guitares doublées en harmonies viendront précéder deux solos où je vous laisserais deviner qui fait quoi, je vous en ai assez dit. Rupture brutale et soudaine, on croit à la fin du morceau mais non, ça repart de plus belle laissant le loisir aux percussions de monter encore plus en puissance. Sur l’outro, on peut entendre Dave faire le sergent instructeur américain en donnant le ton à sa troupe.
Ce disque n’a pas fini de nous prendre aux tripes car avec 𝗖𝗲𝗹𝗲𝗯𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲, on en reprend encore une façon heavy thrash à la 𝗛𝗶𝘁 𝗧𝗵𝗲 𝗟𝗶𝗴𝗵𝘁𝘀 de 𝗠𝗘𝗧𝗔𝗟𝗟𝗜𝗖𝗔 ou encore 𝗙𝗲𝗮𝗿 𝗖𝗮𝗺𝗽𝗮𝗶𝗴𝗻 de 𝗛𝗔𝗩𝗢𝗞 (fallait bien que je les place quelque part eux !). Ce titre est vraiment une pure merveille, le riff principal monotonal est certes commun mais diaboliquement efficace, on prend son pied à fond, 𝘫𝘶𝘮𝘱 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘧𝘪𝘳𝘦 ! La première coupure ralentit le tempo pour finir sur une ambiance assez sensuelle quelques fois utilisée par le passé mais avec un charme exquis. La deuxième elle annonce un solo calme mais assez jazzy où la basse a (enfin) son petit mot à dire car dommage de ne pas avoir exploité un peu plus le talent de Steve. Encore une fois place au feeling guitaristique des deux experts avant une fin nette, sans compromis. Le jeu de mot du titre est assez équivoque, il parle de ces jeunes stars débutantes qui sont capables de tout même à trahir leurs amis pour arriver à leurs fins.
Direction l’espace avec 𝗠𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗧𝗼 𝗠𝗮𝗿𝘀 qui avec son hypnotique introduction alternative (ma préférée) d’une basse qui joue les échos, dévoile un rythme heavy simple et une atmosphère un peu punk façon 𝗕𝗶𝗹𝗹𝘆 𝗜𝗱𝗼𝗹. On est dans le pur heavy finalement jusqu’à la moitié puis changement d’ambiance, d’abord douce et feutrée, avec voix de micros de transmissions puis… mais c’est quoi cette fin de dingue à la double pédale ?! Je vous laisse découvrir.
On finira ce disque avec du pur Megadeth et cette supernova qu’est 𝗪𝗲’𝗹𝗹 𝗕𝗲 𝗯𝗮𝗰𝗸. Ce titre, premier single de l’œuvre nous avait quasi tous mis K.O. tellement sa violence nous a surpris avec son riff principal. C’est speed, c’est thrash, c’est divinement pur. Le patron et comparses sont énervés au possible, on sent l’envie d’en découdre, de dire « on est toujours dans le game et on revient » . Les solos des deux maestros s’approchent du divin, dans cette guerre d’égo, aucun « megadoute » possible.
En conclusion, cette œuvre est vraiment fabuleuse, intéressante au possible et on devra encore compter avec 𝗠𝗘𝗚𝗔𝗗𝗘𝗧𝗛 tout du moins sur le Dave Mustaine qui pour résumer, semble vouloir dire qu’il est en paix avec lui-même, qu’il a tant vécu et vaincu que rien ne semble pouvoir l’arrêter à 40 ans de carrière. Pas même le covid, le cancer, les gens, les tromperies, la mort. Megadave est toujours là !
Je dédie cette chronique à ma mère.
P.S. : Les deux reprises sont 𝗣𝗼𝗹𝗶𝗰𝗲 𝗧𝗿𝘂𝗰𝗸 des 𝗗𝗘𝗔𝗗 𝗞𝗘𝗡𝗡𝗘𝗗𝗬𝗦 et 𝗧𝗵𝗶𝘀 𝗣𝗹𝗮𝗻𝗲𝘁 𝗢𝗻 𝗙𝗶𝗿𝗲 de 𝗦𝗔𝗠𝗠𝗬 𝗛𝗔𝗚𝗔𝗥 avec himself au chant.
Ecoutez l’album sur Youtube: