Artiste : Styx
Origine : USA
Date de sortie : 1978
Genre : Hard FM / Rock Progressif
Note: 9,5 / 10
Je vous présente aujourd’hui le 8ème album de 𝑺𝒕𝒚𝒙 dont les débuts commencent à 𝑪𝒉𝒊𝒄𝒂𝒈𝒐 à la naissance des années 70′. Si le groupe détient à son actif un peu moins d’une vingtaine d’albums (le dernier est de 2017), c’est sans doute avec 𝑷𝒊𝒆𝒄𝒆𝒔 𝒐𝒇 𝑬𝒊𝒈𝒉𝒕 que 𝑺𝒕𝒚𝒙 atteint le sommet de sa carrière.
Avec le 1er titre 𝑮𝒓𝒆𝒂𝒕 𝑾𝒉𝒊𝒕𝒆 𝑯𝒐𝒑𝒆, on entre tout de suite en matière avec un son Rock FM plein d’énergie, mélangeant sons de batterie entraînants et clavier futuriste.
Le « Look at Me/Can’t You See », vous allez le fredonner, c’est certain!!
𝑰’𝒎 𝑶𝑲, c’est une première belle envolée dans l’album avec un clavier surprenant et un sacré solo. Un titre bien tubesque, celui qui donne une certaine pêche en sortant de la douche. Vous le sentez que vous êtes OK là maintenant? Moi oui!
𝑺𝒊𝒏𝒈 𝒇𝒐𝒓 𝒕𝒉𝒆 𝑫𝒂𝒚 (sing for the moment, sing for the time of your life) est une ‘tite ballade sympathique qui moi perso me fait planer haut et me met des papillons dans le coeur. (Après tout, c’est du 𝑺𝒕𝒚𝒙 🦋, même si le 𝑺𝒕𝒚𝒙 est aussi un des fleuves qui séparait les enfers du monde terrestre.)
Z’êtes pas obligés de suivre, je trouve objectivement que c’est le moins intéressant de la galette.😉
𝑻𝒉𝒆 𝑴𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆/𝑳𝒐𝒓𝒅𝒔 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝑹𝒊𝒏𝒈, je les couple volontairement car pour 𝑻𝒉𝒆 𝑴𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆, il s’agit d’un interlude d’1’12 », carrément du son SF au clavier qui nous envoie vers 𝑳𝒐𝒓𝒅𝒔 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝑹𝒊𝒏𝒈 et alors là on se prend la branlée et on pleure!!! Le genre de titre que je passe en boucle, que je chante à tue-tête avec les bras grands ouverts (les vrais sachent). On entre dans un registre plus prog’ avec cette chanson aux envolées complétement queenesques.
Vous vous y attarderez aussi, surtout faites des vidéos!!
𝑩𝒍𝒖𝒆 𝑪𝒐𝒍𝒍𝒂𝒓 𝑴𝒂𝒏 est sans doute le titre le plus connu de cet album. En même temps, l’intro à la 𝑫𝒆𝒆𝒑 𝑷𝒖𝒓𝒑𝒍𝒆 vous met bien la claque. La mélodie est entêtante et vous donne vraiment envie de suivre la batterie, de chanter avec les chœurs, de faire du air-guitare sur le solo et d’abuser de votre vibrato (et du coup peut-être envoyer chi** vos voisins 😅)!
𝑸𝒖𝒆𝒆𝒏 𝒐𝒇 𝑺𝒑𝒂𝒅𝒆𝒔 surprend! Elle commence sur une intro ballade avec un clavier réellement atypique toujours présent. Toutefois, elle cache bien son jeu car au bout de 2 minutes, elle nous offre un tout autre tempo et de nouveau des notes à la 𝑸𝒖𝒆𝒆𝒏 qui font planer.
On entre dans le vif du rock progressif avec ce titre mais également avec le suivant 𝑹𝒆𝒏𝒆𝒈𝒂𝒅𝒆 qui est un peu calqué sur la piste précédente niveau structure: début ballade, changement d’univers tout en puissance et un coté prog’ bien présent.
Avec 𝑷𝒊𝒆𝒄𝒆𝒔 𝒐𝒇 𝑬𝒊𝒈𝒉𝒕 par contre, on est dans la ballade pure. Grosse omniprésence du clavier encore mais sous de belles notes plus classiques et une guitare qui prend aux tripes!
On ressent comme une mélancolie d’histoire qui touche à sa fin dans la mélodie… En même temps on est à l’avant dernier titre et il nous mène tout droit dans une belle transition vers 𝑨𝒌𝒖-𝑨𝒌𝒖 qui scelle ce magnifique opus de manière onirique, tout en chuchotements.
C’est ici que s’achève cette première chronique de moi à vous! J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à écouter/réécouter cet album qui a tourné en boucle ici ces derniers mois. Il s’agit d’un chef-d’œuvre qui mérite amplement son succès dans la carrière de 𝑺𝒕𝒚𝒙.