En matière de thrash, cette année a été celle d’une grande révélation. Outre tout ce qui m’est arrivé dans ma vie personnelle et qui a du mettre un gros coup de frein à mon implication sur le Riff (je l’avoue et je m’en excuse encore), j’ai découvert une bande de petits sauvageons bien de chez nous par pur hasard, un soir du mois d’avril passé.
Je pourrais qualifier cette révélation par « une grosse calotte dans la tempe » tellement ce fut évident pour moi, tellement ces mecs sont presque à l’exactitude de ce que j’aime dans cette musique et tellement leur amour, leur dévouement pour celle-ci est certaine avec une qualité technique naturelle et un feeling assuré.
Ils sont convaincus de ce qu’ils font et se donnent en live à 100% même si l’audience est peu nombreuse. Rien que ça, ça donne envie de les voir aller très loin, au sommet de cette musique qui peut-être est en berne mais qui aspire à un renouveau paradoxal de sa version première, old school, entamée par des groupes comme Havok ou encore Warbringer. Non, je ne suis pas né à la mauvaise époque et même si j’ai raté Death Angel ou Testament à leur débuts, je ne raterai pas Antagonism. Ils ont eu la joie et pris le temps de répondre à quelques unes de mes questions.
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ANTAGONISM bonjour. On ne vous connait que très peu, vous êtes Dylan, Raphaël, Renan et Loïc, vous êtes un quatuor de Toulon et vous faites la meilleure musique de la planète, c’est à dire du Thrash. Vous existez depuis 2016, vous avez un EP, deux LP respectivement sortis en 2020 « World On Disease » et le petit dernier cette année « First In, First Out » ainsi que deux singles à votre actif. Comment vous êtes-vous rencontrés et avez voulu jouer ensemble ?
Renan : A la base j’étais dans un groupe qui s’appelait « Unrest Fatalist“. On a alors décidé qu’on allait enregistrer notre premier album mais notre batteur de l’époque nous a lâché une semaine avant le studio, du coup on a contacté Raphaël qui était dans notre classe de seconde et il a pris la relève, c’est comme ça que je me suis mis à jouer avec lui.
Après que notre groupe de viking ait atteint sa date de péremption, les deux guitaristes sont partis fonder un groupe de Black (Skaphos) et avec Raphaël, on a voulu monter un projet de Thrash. Malheureusement j’étais tellement à bout à cause des problèmes qui sont survenus dans le premier groupe que j’ai décidé d’arrêter la musique.
Deux ans plus tard Kévin, le bassiste d’Antagonism à l’époque, a décidé qu’il arrêterait de jouer dans le groupe puis Raphaël m’a recontacté. Je lui ai répondu que j’étais partant et en un mois j’ai appris les morceaux qu’ils avaient, me suis racheté une basse 4 cordes et j’ai fait mon premier concert officiel avec le groupe.
Dylan : Au dernier concert de Unrest Fatalist j’ai eu l’occasion de discuter avec Raphaël et Renan qui me disaient vouloir fonder un groupe de Thrash.
Raph : Je rajouterai que Renan est parti au moment où j’ai rencontré Dylan et Félix qui eux aussi avaient un projet « Speed Hammer », c’est à ce moment-là que le groupe est né.
J’avais donc décidé de faire deux projets du coup : Un avec Félix dans lequel on comptait faire un truc plus moderne mais dans lequel la basse et la batterie ce n’était pas ça surtout que l’ado fauché que j’étais ne pouvais pas assumer de louer un local. Puis un autre projet avec Raph et Renan dans lequel je comptais faire du Old School mais dans lequel il manquait un guitariste et dans lequel il y avait un local.
Le 6 avril dernier, vous avez joué à Savigny le Temple avant d’entamer une mini-tournée d’une semaine qui vous a emmené jusqu’au pays de la choucroute avec Dust Bolt, les furieux d’Insanity Alert et surtout une des grosses références du Thrash actuel, Crisix.
Vous avez donc réussi un véritable petit exploit, bravo ! Même si vous avez ouvert le bal devant un public frileux mais curieux, jouer en première partie des Espagnols sur plusieurs dates ça fait quel effet ? Racontez-nous un peu cette tournée.
Renan : C’était une incroyable expérience. Raphaël et moi avions déjà eu l’occasion de faire une tournée auparavant avec Entombed A.D donc on savait dans quoi on s’engageait et on avait prévenu les autres que ça allait être physiquement éprouvant. (J’ai appris hier qu’ils devaient faire une tournée Japonaise avec Suicidal Angels en 2014)
J’étais personnellement très impatient de rencontrer Dust Bolt parce que je les avais déjà vu 5 ans auparavant au Wacken Open Air et ils m’avaient fait une très forte impression. Quant à Crisix et Insanity Alert je ne savais pas trop à quoi m’attendre même si j’avais déjà écouté plusieurs albums de chacun des groupes.
Finalement tous les musiciens et les organisateurs étaient adorables et bienveillants, les scènes étaient toutes immenses et on a eu toujours beaucoup de monde qui venait nous voir, même quand on faisait l’ouverture à 18h30.
Raph : De mon côté, c’est Crisix que j’attendais le plus et qui ne m’ont pas déçu. Mais le « highlight » de la tournée, c’était vraiment Insanity Alert. Je les ai adorés en temps qu’humains et leur musique m’a vraiment parlé. « Why is David Guetta still alive ? » Hahaha.
Dylan : C’était une tournée où il n’y avait pas de place au hasard. En tant qu’artistes visant à être pros, c’était très motivant de voir à quel point tout se passait bien. En cas d’imprévus, les balances ou « line checks » étaient finis dans les temps et servaient une qualité de live hors normes. Même les stands de « merch » étaient inspirants car ça allait jusqu’à la manière de disposer les t-shirts sur le présentoir qui fait pro et ça, c’est exaltant. Puis en dehors de l’aspect travail très plaisant, l’aspect humain était quasi indescriptible.
Jouer avec des gars qui font une musique dont tu es fan depuis l’adolescence, c’est un privilège. Humainement parlant, chaque membre de chaque groupe a une histoire à raconter qui diffère d’un autre mais nous sommes tous dans le même bateau. On se bat pour ériger cette musique au sommet.
Comment-êtes-vous entrés en contact avec eux ?
Raph : On a sorti l’album en début d’année 2023 (FIFO*) donc fin 2022 j’ai commencé à chercher des dates et à vouloir organiser une « release party » à Toulon.
On voulait faire ça dans une salle qui s’appelle « Le Live » qu’un certain responsable événementiel de la ville m’avait promis entre 1400€ et 1800€, ce qui n’est déjà pas donné car c’est déjà 600 places. Vu la capacité, on s’est dit qu’on pourrait faire venir des groupes qu’on ne voit jamais dans le sud et en matière de Thrash, le premier qui m’est venu c’est Crisix ! J’ai donc contacté Ana leur manageuse et on a échangé à ce propos, jusqu’à ce qu’on doive annuler à cause du prix de la salle qui est monté à 3800€ hors taxes subitement après une légère embrouille avec le dit responsable.
J’ai donc glissé à Ana qu’on était aussi disposés à participer à une future tournée de Crisix en tant que support. Ce à quoi elle répondu qu’elle reviendrait vers nous si une occasion se présentait. La suite de l’histoire vous la connaissez !
VINZ CHARP © 2023
Quelles sont vos influences majeures, vos artistes préférés ?
Renan : J’aime Annihilator, M.O.D., Anthax, The Exploited, Megadeth, Overkill, Exodus, Tankard, Forbidden et en artistes Steve DiGiorgio, Les Claypool, Jeff Waters, Steve Harris et Bruce Dickinson, Russ Anderson…
Raph : J’adore Slayer, Gojira, HavoK, Amon Amarth, Metallica en plus de ceux cités par Renan. Mes musiciens préférés sont Mario Duplantier, El Estepario Siberiano, Pete Webber, 66Samus.
Dylan : Les groupes qui m’inspirent sont les headliners de la fin de période 70’s jusqu’aux débuts 90’s où les mecs savaient encore se saper : Van Hallen, Black Sabbath, Judas Priest, Scorpions, Ozzy Osbourne, RJ Dio, Guns & roses, Whitesnake… Mes groupes favoris sont Metallica, Megadeth, Anthrax, Heathen, Testament et concernant la « New Wave of Old School Thrash Metal » c’est Havok, Municipal Waste, Insanity Alert, Crisix, Dust Bolt, Evil Dead et Xentrix.
Mes artistes phares sont Randy Rhoads, K.K Downing, Slash, Jimi Hendrix, Paul Gilbert, Yngwie Malmsteen, Joe Satriani, James Hetfield, Marty Friedman, Dave Mustaine, Scott Ian et Lee Altus.
Parlons un peu de « First In First Out ». Par rapport au précédent album, j’ai l’impression qu’il est moins progressif et plus old school, plus frappant je me trompe ?
Renan : J’étais à moitié présent pendant le processus de composition de World on Disease donc je n’ai pas eu trop le temps de poser mon empreinte sur les compos. J’ai eu que la basse à composer avant qu’on enregistre donc je pense que ça a joué un peu vu que j’ai pu rajouter pas mal de riff plus crossover comme le riff d’intro de FIFO et le couplet de City of Love par exemple. Mais généralement on a décidé de faire des chansons plus courtes et plus percutantes plutôt que de faire boucler sur 6 minutes je dirais.
Raph : C’était une volonté commune par rapport aux critiques du premier album et aussi en l’ayant réécouté avec du recul. On s’est rendu compte que beaucoup de riffs n’étaient pas exploités pleinement donc on a décidé d’appliquer la méthode « Keep it stupid and simple » un peu plus afin d’avoir des riffs élevés à leur plein potentiel, un chant plus présent et une cohérence globale, ce qui a donné FIFO.
Dylan : Le format des morceaux sur WOD** était indigeste. C’était trop long et trop progressif mais je ne pense pas que ça soit une mauvaise chose cependant.
Aujourd’hui quand on réécoute les morceaux, on a toujours cette sensation d’avoir oublié un passage tellement il y en a donc ça offre un effet de découverte comme si c’était la première fois et ça, dans la construction de nos setlists, c’est plus qu’important car ça nous permet d’avoir un éventail riche et complet à volonté. Le mélange du fameux côté limpide et efficace de FIFO et le côté trippant de WOD où le public va (re)découvrir nos titres.
L’album commence par un titre engagé « A life for a dollar » qui vous explose au visage. La cause animale est-elle importante pour vous ?
Renan : Avec Félix qui est parti du groupe, nous n’avons actuellement plus de membres végétariens mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas impliqués sur le sujet. Ce titre parle principalement de l’élevage de masse où des animaux sont serrés au plus possible, maltraités et torturés tout ça pour générer un profit supérieur. Personnellement je ne suis pas végétarien mais je l’ai déjà envisagé et je mange assez peu de viande quand je ne suis pas en tournée. Je fais surtout très attention à la provenance de celle-ci.
Raph : C’est exactement comme l’a dit Renan, l’idée ce n’est pas de culpabiliser les personnes qui mangent de la viande car on en mange tous dans le groupe. Mais responsabiliser la consommation car, si tout le monde se met à consommer de la qualité au lieu de la quantité, on verra de moins en moins d’abattoirs qui ne respectent pas les normes, d’animaux parqués ne voyant jamais la lumière du jour tout en réduisant les dérives liées à cette production.
Dylan : Oui cette cause est importante car ôter la vie d’un être vivant, ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère. C’est là où je suis dégouté par les conditions d’élevages et d’abattages des animaux. Ce ne sont pas que les consommateurs et les végétariens qui sont outrés mais aussi les personnes payées pour effectuer cette tâche ingrate et inhumaine dans tous les sens du terme.
Dans ces grands abattoirs, ce sont plusieurs ex salariés par an qui se suicident quelques mois après être partis. L’abattage et l’élevage de masse, c’est aller contre la nature de l’homme. Donc je pense que personne n’y est insensible.
Comment s’est passé le processus de composition ?
Renan : Une partie des compos sont faites en répète et la suite et travail à la maison. On utilise principalement le logiciel Guitar Pro ce qui nous permet de travailler les harmonies et l’enchainement des parties. Pour les paroles, on a pour certains titres des sujets qu’on veut aborder et celui qui se sent d’écrire les paroles s’y colle. On relit tout ça puis on corrige mais chacun a son mot à dire et peut corriger l’autre.
Dylan : On a beaucoup travaillé sur Guitar Pro pour réaliser FIFO, toujours dans l’optique de ne pas surcharger l’album comme on s’était forcés à le faire pour WOD. Quand quelqu’un n’arrivait pas à trouver une idée, un autre la complétait. J’ai pas mal écrit de «drums parts » par exemple parce que je trouve qu’apporter son influence au jeu d’un autre musicien, c’est le diversifier. Je ne suis pas batteur donc j’écrivais de manière injouable mais de façon à faire comprendre le sens. Je disais à Raph « écrit un truc humainement jouable » et on avait nos drums. Pour mes solos, c’était le truc du » j’ai passé la nuit à composer le solo » et par moments, je voulais juste improviser en studio comme sur Dysphobia par exemple. Au niveau du chant c’est pareil, chacun apportait son idée sur comment chanter le refrain quand il en avait une.
ANTAGONISM © 2023
215 qui est énorme, dure 2 minutes 15. C’était fait exprès ?
Renan : Absolument. On avait pour idée de faire une chanson juste rentre dedans, une sorte d’exutoire bête et méchant qui va vite et qui tape fort. On est d’abord parti de l’idée de jouer à 215 bpm puis on s’est dit qu’on l’appellerait 215. Enfin on a arrangé la chose pour qu’elle dure 2 minutes 15, donc elle a les 3 caractéristiques !
Raph : Je tiens à dire que c’était mon idée car je me suis fait la réflexion « j’aimerais qu’on ait un morceau qui soit violent juste pour être violent ». C’est de là qu’est parti le délire de faire un morceau de deux minutes quinze à 215bpm hahaha !
Dylan : Un jour en répète Félix lâche un riff rapide et on s’est dit « ouais c’est ça qu’il nous faut ». On a fait 215 là-dessus, fallait que ça soit débile et rapide.
Dysphobia parle du trouble de la thésaurisation, cette tendance à tout garder par peur du vide. Qui n’a pas encore jeté ses playmobils dans le groupe ?
Renan : A la base c’est une chanson instrumentale très prog qui aurait dû sortir sur le premier album. Elle devait durer 8 minutes mais on a abandonné en plein enregistrement parce qu’elle était trop compliquée pour être jouée par les guitaristes. On a décidé de la couper, de la refaire sur le second album et finalement il ne reste qu’un seul riff sur le résultat final. Dommage j’aimais bien la version initiale !
Raph : En fait ce n’est pas vraiment de thésaurisation dont il est sujet. A la base, c’est Félix qui avait écrit une partie des paroles et l’idée c’est que la « dysphobie » est une peur de la dystopie. Et dans Dysphobia, le protagoniste par peur d’une dystopie qui n’existe pas actuellement, devient la cause d’un monde dystopique en détruisant tout ce qui l’entoure.
Plus sérieusement et de manière globale, quels sont les sujets qui vous inspirent ?
Renan : On a la chance d’habiter dans un pays où les politiciens sont véreux, ils nous inspirent énormément sur nos thèmes ! Hahaha.
Concrètement ça dépend. On va avoir des chansons assez contestataires comme « City of Love » qui parle du syndrome de Paris, « 49.3 » qui porte son nom, « A Life for a Dollar » sur l’élevage intensif et d’autres plus fantastiques dont « Valley of the Monolith », « L’Oracle », « Eve of Decadence » et certaines qui sont dans les films d’horreur des 80’s « Ghoulish Mind » qui parle de tueurs en série, « First in First out » qui parle de zombies.
Raph : En somme, les sujets classiques d’un groupe de Thrash : La mort, la politique, la guerre, les zombies… Après, on va peut-être se diversifier sur le prochain album, une chanson d’amour ça vous dit ?
Dylan : Pour ma part, je suis inspiré par les ambiances de solitude genre le deuil et le post apocalyptique. Après j’aime bien m’aider à composer en ciblant une ambiance. « Toxic Wasteland » par exemple c’est plat et c’est assez froid, très mineur et répétitif comme le Wasteland quoi.
Pour un groupe français, vous avez choisi le chant en anglais. Une manière de faire comprendre qu’il est difficile de s’exporter dans la langue de Molière ?
Renan : C’est un choix qui s’explique sur plusieurs plans. Déjà je trouve que la sonorité de la langue ne se prête pas à un chant violent comme le metal contrairement à l’anglais voire l’espagnol. Ensuite, vu qu’on a des paroles qui critiquent ce qu’il peut se passer chez nous, on essaie de porter nos messages à l’international pour qu’ils puissent être compris de tous.
Dylan : En anglais on parle à plus de monde, désolé pour les Français haha.
Raphael tu me disais en aparté une fois que les salles dans le sud ferment petit à petit et qu’il devient difficile de se produire. Comment envisager vous votre avenir musical ?
Raph : Dans le sud et plus particulièrement à Toulon, les bars où on jouait il y a quelques années on soit arrêté de produire des concerts, soit changé de disposition ce qui ne rend pas possible la production d’un évènement de qualité.
Les seules salles qui restent on soit un coût exorbitant (3800€ vous vous rappelez ?) ou sont en procédures car pas aux normes de sécurité pour l’accueil d’un public. C’est aussi pour ça qu’on n’a pas joué à la maison depuis presque 2 ans ! Cependant, ce sera réglé le 18 novembre grâce à l’association « Knock On Wood » qui a rénové une salle au Beausset et qui y produira des concerts à l’avenir !
Renan : C’est vrai que certaines salles dans le sud ferment mais en même temps d’autres ouvrent. C’est surtout que chez nous à Toulon pour l’instant, aucune n’est disponible pour des petits groupes. Mais je connais quand même deux projets d’ouverture de salles dans la région, peut-être qu’on va pouvoir avoir le retour des gros groupes chez nous car le dernier gros concert date de 2019 avec Jinjer.
Loïc, tu es le petit dernier arrivé au sein de la bande en remplacement de Félix, il y 6 mois, tu n’étais donc pas dans la tournée Crisix. Comment s’est passé ton intégration et pourquoi Antagonism ?
ANTAGONISM © 2023
Loïc : Pour ma part, j’ai toujours joué exclusivement dans des groupes de rock et j’ai toujours été frustré de ne pas pouvoir jouer une musique plus exutoire, moi qui suis fan de Thrash et de Heavy. J’ai rencontré Dylan lors de jam-sessions et je connaissais déjà Antagonism. La dernière fois qu’ils ont joué sur l’aire Toulonnaise, je suis allé les voir et il n’était que 3, Félix n’étant pas là. Je suis alors allé voir Dylan pour lui dire que s’ils avaient un autre souci comme ça à l’avenir, j’étais prêt à les dépanner avec plaisir. Donc quelques mois plus tard, Félix a quitté le groupe et Dylan m’a proposé de le remplacer, j’ai accepté avec joie !
Pour conclure, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Raph : J’espère continuer sur cette lancée et si on pouvait suivre la route ouverte par Gojira et Landmvrks pour les groupes Français à l’international, ce serait royal !A ceux et celles qui ne nous ont encore jamais vu, tentez l’expérience, on vous promet un aller simple pour la grande époque Thrash des 80’s !
Merci à toi pour l’interview et ton support durant la date au Klub !
Renan : D’avoir moins de problèmes sur la route et j’espère de belles opportunités de concert comme la tournée avec Crisix et Co.
Dylan : Souhaitez-nous de faire comprendre à tout le monde à quel point le Thrash Metal est puissant ! MTGA : Make Thrash Great Again !
ANTAGONISM 2023
Raphael : Drums – Dylan « Hunger » : Voice / Lead Guitar – Renan : Bass / Choir – Loic : Lead Guitar
Un gros big up à Félix et un énorme merci au groupe pour sa générosité, tant sur scène que sur les réseaux . Tout nos encouragements et soutien.
Vous pourrez retrouver la bande à L’Apocalypse LH Metal Fest 2023 à la salle Le Tetris avec Rise Of the Northstar, No Return, Benighted, Stronghold et Burnt Offerings au Havre le 16 Décembre 2023.
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*FIFO : First in, First Out
** WOD : World On Disease