Nothing As The Ideal

2020 a été pour moi l’année de la grande découverte du merveilleux univers du Stoner / Psych qui sent bon le sable brûlant, les cactus, les tumbleweeds et les stations essences désertes.

Et comment passer à côté du dernier opus de All Them Witches, Nothing As The Ideal… Une vraie perle qui réussit le tour de force de n’avoir aucun élément vraiment original mais à produire un ensemble, un je-ne-sais-quoi d’irrésistiblement addictif.

C’est peut-être cette science des riffs chaleureux et bien calibrés, comme sur le morceau d’ouverture ou sur Enemy of my Enemy. Ou c’est peut-être la voix suave et bien posée de Charles Michaels Jr, qui nous conte des histoires avec un sens du Blues imparable dans The Children of Coyote Woman, ou qui nous emmène en chevauchée dans les grandes plaines dans 41. Ou encore ces passages planants sur les morceaux plus calmes comme Everest. C’est peut-être cette poigne qui t’emmène en virée en ville dans Lights Out, ou cette montée planante vers une explosion Floydienne sur Rats in Ruin qui clôt magnifiquement l’album.

C’est évidemment tout ça à la fois qui m’a fait poncer cette galette plus que de raison ; c’est psychédélique, c’est chaloupé et entrainant.