Oh Death

Oh Death

La monomaniaquerie du jour concerne la chanson Oh Death!, une chanson folk américaine datant du 19e siècle, cette chanson s’intitulait alors A Dialogue Between Death & the Sinner.

La première fois que j’entends cette chanson, c’était pendant que je regardais Supernatural, l’épisode où apparaît le dernier cavalier de l’apocalypse, la Mort. Ce morceau a laissé une très profonde impression en moi, tellement que j’ai creusé et cherché le morceau, l’interprète et l’histoire. Vu le caractère historique de ce morceau, j’ai creusé différentes versions et différentes interprètes (oui, je suis un peu heu… monomaniaque) et j’ai trouvé une variation d’interprétation de ce morceau absolument intéressante.

Je commence avec la première version enregistrée de ce morceau par le chanteur folk et joueur de banjo Moran Lee Dock Boggs. Ici, le côté folk désabusé est de mise.

Ici, nous avons la version de Ralph Standley, enregistré pour le film Oh Brothers, Where Art thou? Où il a reproduit l’esprit cappella de l’église Primitive Baptist Universaliste où le pasteur Loyd Chandler l’a chanté pour la première fois en 1920, avant que Dock Boggs n’enregistre la chanson. Joyeux et un poil flippant.

Ensuite, cette version proposée par Kaleidoscope, complètement psychédélique à te faire bouger le popotin avec la mort. Elle est magique et magistrale.

A force de parler de la version que j’ai écouté dans Supernatural, je vais quand même la poster. Je trouve cette version de Jen Titus vraiment magnifique avec une atmosphère sombre et glaçant, le chant principale se détache des chœurs et de la musique comme une apparition sur un ciel noir: unique, attirante, menaçante mais séduisante à la fois.

Voici la version country de Rebel Son. De la mélancolie à l’état pur. Cette version rend la chanson triste et quelque part, sympathique.

Et là, forcément, une version metal de A Hill to Die Upon, avec une magnifique outro. Je ne peux pas ne pas partager.

Ensuite, la version de la mariée du diable, la princesse des ténèbres elle même, Diamanda Galas. Gloomy à souhait. Elle fout les jetons, peu import le morceau sur lequel elle jette son dévolu, elle fout les jetons avec ses interprétations et le public adore ça. 

Et je finis par une version qui, pour moi, est plus dans l’esthétique imaginairement et musicalement. Un hommage plus qu’une vraie interprétation du morceau original. Et ce n’est pas déplaisant à écouter. Voici NOIA.