Rainbow – Ritchie Blackmore’s Rainbow

Genre : Hard-Rock

Artiste : Rainbow – Ritchie Blackmore’s Rainbow

Origine : Royaume-Uni

Date de sortie : 1975

On va se pencher aujourd’hui sur le tout premier album de 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘, celui de LA rencontre. Après avoir respectivement tourné la page 𝑫𝒆𝒆𝒑 𝑷𝒖𝒓𝒑𝒍𝒆 et 𝑬𝒍𝒇, ce mariage entre Blackmore et Dio ne peut que nous ravir. La réputation de ces deux-là n’est plus à faire et même si ce premier opus est le moins bien des 3 avec Ronnie James Dio pour certains, cet album fixe parfaitement la transition de Ritchie Blackmore.

Avec le premier titre 𝑴𝒂𝒏 𝒐𝒏 𝒕𝒉𝒆 𝑺𝒊𝒍𝒗𝒆𝒓 𝑴𝒐𝒖𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏, on retrouve d’emblée le génie de Blackmore avec du riff et du solo efficaces et entêtants. La guitare saturée mêlée à la voix puissante et écorchée de Dio donne le ton de cette aventure.

𝑺𝒆𝒍𝒇 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕, encore une belle entrée en matière pour le guitariste, un Craig Gruber qui ne demande pas son reste et arrive à s’imposer dans ce titre. Le chant et les paroles de Ronnie arriveront à vous faire voyager mais pas forcément au meilleur endroit.
« Down Down Down Down » 🎶
En écoutant ce morceau, on n’a pas de mal à croire que 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘
figure parmi les influences d’𝑨𝒍𝒊𝒄𝒆 𝑰𝒏 𝑪𝒉𝒂𝒊𝒏𝒔.

𝑩𝒍𝒂𝒄𝒌 𝑺𝒉𝒆𝒆𝒑 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝑭𝒂𝒎𝒊𝒍𝒚 est à la base un titre de 𝑸𝒖𝒂𝒕𝒆𝒓𝒎𝒂𝒔𝒔. Cette reprise très énergique nous rappelle que ce style peut indéniablement nous faire tortiller du cul!

Si Self Portrait nous a emmené loin dans les profondeurs, le 4ème titre 𝑪𝒂𝒕𝒄𝒉 𝒕𝒉𝒆 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘 est là pour nous faire emprunter un ascenseur émotionnel particulièrement planant et envoûtant.
Une ballade Hendrixienne (𝑳𝒊𝒕𝒕𝒍𝒆 𝑾𝒊𝒏𝒈) dans laquelle Dio nous transporte littéralement dans un autre monde.

~ OUF, on redescend! ~

𝑺𝒏𝒂𝒌𝒆 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒎𝒆𝒓 va ici nous offrir un tout autre rythme à l’héritage bluesy mais aussi de superbes touches funky. Pour couronner le tout, le serpent nous charme également avec des sonorités orientales dans le solo. Pas mal pour un seul titre!

𝑻𝒉𝒆 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝑲𝒊𝒏𝒈, c’est avec cette ballade aux sons électro-acoustiques que je me suis perdue dans cet album.
Perdue dans le sens où Ronnie James Dio m’a réellement contée l’histoire et j’y étais… Il s’opère une magie dans cette chanson et le voyage devient addictif. C’est le titre que j’ai le plus écouté de l’album.

𝑰𝒇 𝒀𝒐𝒖 𝑫𝒐𝒏’𝒕 𝑳𝒊𝒌𝒆 𝑹𝒐𝒄𝒌 ‘𝒏’ 𝑹𝒐𝒍𝒍, aucune surprise à l’écoute des paroles. Effectivement, si vous n’aimez pas le Rock ‘n’ Roll, il est trop tard. On se surprendra bien à bouger quand même! 😃

On revient ensuite dans le Hard Rock avec 𝑺𝒊𝒙𝒕𝒆𝒆𝒏𝒕𝒉 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒖𝒓𝒚 𝑮𝒓𝒆𝒆𝒏𝒔𝒍𝒆𝒆𝒗𝒆𝒔, un titre qui avait été retoqué par 𝑫𝒆𝒆𝒑 𝑷𝒖𝒓𝒑𝒍𝒆.
Un rythme efficace couplé à une voix puissante qui sonne presque comme une injonction. 🔥 Oui, dansons autour du feu! 🔥

On termine l’aventure 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘 avec 𝑺𝒕𝒊𝒍𝒍 𝑰’𝒎 𝑺𝒂𝒅 des
𝒀𝒂𝒓𝒅𝒃𝒊𝒓𝒅𝒔 (!) mais en une version complétement instrumentale et surprenante qui n’a plus rien à voir avec l’originale. Si vous croyez entendre un brin de 𝑻𝒉𝒆 𝑳𝒊𝒐𝒏 𝑺𝒍𝒆𝒆𝒑𝒔 𝑻𝒐𝒏𝒊𝒈𝒉𝒕, c’est normal ça me le fait aussi! Et si vous ne l’aviez pas entendu, vous avez le droit de m’en vouloir 🤣

Voilà pour ce premier 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘 haut en couleurs de l’arc-en-ciel!
S’il n’est pas toujours le plus plébiscité par les fins connaisseurs, je le considère personnellement comme un pont. Il fixe la continuité des aspirations de Blackmore et il amorce une suite absolument grandiose: le mythique 𝑹𝒂𝒊𝒏𝒃𝒐𝒘 𝑹𝒊𝒔𝒊𝒏𝒈 qui sort l’année suivante.