Artiste : Rope Sect
Origine : Allemagne
Date de sortie : 2020
Genre : Death Rock / Post-Punk
Rope Sect, c’est le plus gros coup de coeur que j’aie eu depuis un bout de temps. Ce jeune quatuor allemand commence à faire parler de lui à juste titre ; ils avaient produits quelques singles de qualité depuis 2016, mais ils frappent un grand coup avec leur premier album sorti en juin 2020.
Quel album mes amis, quel album. Si vous avez la moindre sorte d’affection pour Bauhaus, Christian Death, The Libertines ou les trois, Rope Sect vous enrôlera en moins de temps qu’il ne faut pour prononcer « endoctrinement ».
Rope Sect c’est un mélange entre du Death Rock musclé avec ce qu’il faut de crasse dans le son des guitares, de Goth Rock / Post-Punk romantique avec ce ton nonchalant et désabusé dans la voix du chanteur, et d’autre chose… Cette petite étincelle insaisissable qui fait des guilis dans le ventre et qui te donne envie de revenir. Encore. Et encore.
Les compositions sont simples, directes, les riffs accrocheurs ; l’ouverture de Divide et Impera qui emporte immédiatement dans le rythme, le plus calme et rêveur Eleutheria, le poignant Flood Flower avec en guest Mat McNerney (Hexvessel, Beastmilk) au chant, ou le point culminant de l’album, le génialissime enchaînement de The Underground Paradise et de Hiraeth… Une usine à tubes de rock nihiliste qui vissent le diable au corps. Je suis complètement accro, je voudrais faire l’amour à cette musique et aux gens qui la composent (note pour moi-même : penser à sortir plus).
Si Rope Sect ne sont pas « Metal » au sens strict, ils flirtent clairement avec de par le son saturé et dissonant des guitares et la force de la batterie. Cela se sent encore plus nettement sur le supebe instrumental Non Serviemus, tèrs « Hard Rock » mid-tempo, ou sur la fin de Hiraeth avec ce petit growl surprise qui n’est pas sans rappeler un Fields of the Nephilim, autre groupe à la frontière du Goth Rock, du Death Rock et du Metal. Comme quoi, c’est dans les pots les plus avertis qu’on fait les meilleures coïncidences.
Bref je pourrais m’étaler encore mais trève de balivernes : écoutez Rope Sect, voilà.
Bisous